"Il importe que notre foi s’approfondisse au contact de la Parole. Il faut passer du temps dans les Écritures et les assimiler. Qu’elles deviennent source de prières, source de contemplation, source de partage, source de témoignage."
Témoignages
Lucille Regimbal
Née à Sudbury puis élevée à North Bay, dans la maison familiale où elle allait résider jusqu’à sa mort, le 10 février 2016, à l’âge de 89 ans, Lucille Regimbal est issue d’une famille franco-ontarienne nombreuse (12 enfants), qui allait donner à l’Église une soeur de l’Assomption (Germaine), un père Jésuite (Albert), et un père Trinitaire (Jean-Paul).
Adolescente, elle découvre sa vocation d’enseignante et s’y voue corps et âme. D’abord institutrice dans les écoles «de rangs», dans la campagne ontarienne, elle gravit tous les échelons de sa profession. Ses étudiants et ses pairs lui reconnaissent une brillante carrière à la faculté de l’éducation de l'Université Nipissing. Elle a contribué à former, dans la joie et le respect des traditions culturelles et religieuses canadiennes françaises, les enseignants de français langue seconde dans le nord de l'Ontario et à l'échelle de la province.
Lucille était avant tout une femme de cœur, dotée d’une foi trempée que ni les épreuves, ni la maladie, ni les revers n’allaient altérer. Sachant se contenter de peu pour elle-même, elle n’a jamais compté ni son temps, ni son argent pour appuyer sa paroisse catholique française (St-Vincent-de Paul), les œuvres et le ministère de ses frères prêtres (Albert et Jean-Paul), ceux de plusieurs autres prêtres et maintes œuvres caritatives, voire une aide financière ou spirituelle généreuse aux personnes dans le besoin qui s’adressaient à elle.
Elle a œuvré à l’établissement de la Fondation Jean-Paul Regimbal, en vue de continuer à promouvoir l’amour du Christ par la publication et la diffusion des documents archivés de son frère trinitaire.
Dès son lever, Lucille débutait sa journée par la récitation du chapelet aux intentions de l’Église, de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui se recommandaient à ses prières. Elle assistait à la messe quotidienne en personne ou à la télévision. Déjà ouverte à tous pour des soirées de prières, depuis quelques années, sa maison avait été consacrée Oasis de paix, par le père Jean-Roch Hardy.
Famille et nombreux amis se souviendront toujours de son accueil chaleureux, des fêtes et des rencontres impromptues qu’elle organisait pour le plus grand plaisir de tous. Jusqu’à sa mort, elle a été fidèle au dicton : «Un saint triste est un triste saint.»
André Bisaillon
Son héritage
Le Père Michel Vigneau o.ss.t.
Est natif des Îles de la Madeleine, le Père Michel Vigneau est entré chez les Trinitaires en 1973. Dans les années du début du Renouveau charismatique, il vécut à Granby avec le père Jean-Paul Regimbal, son accompagnateur dans sa formation presbytérale; ainsi, il connut de l’intérieur le renouveau charismatique et fut initié à la prédication et au ministère charismatique avant même son ordination. Il fut animateur spirituel au Centre Paul VI de Granby, œuvre fondée par le Père Regimbal pour l’évangélisation des jeunes par les jeunes. Il a aussi collaboré en paroisse. Il passa ensuite une année de ressourcement au centre de spiritualité Manrèse à Québec. Et il demeura à Québec comme responsable d’une maison de jeunes pour les Trinitaires. Il revint à Granby en 1990 comme directeur du centre de retraites et devint par la suite prédicateur à temps plein dans différents milieux.
Témoignage
Serge Champagne
Est natif de Montréal. Suite à une guérison physique dont il a été témoin au congrès diocésain à Drummondville en 1977, il fait sa rencontre personnelle avec le Christ en 1978. Il décide de lui consacrer sa vie. L’influence du Père Jean-Paul Regimbal commence déjà à avoir un impact sur lui.
C’est au congrès charismatique de Montréal en 1979, par le biais d'amis communs, qu’il fait la rencontre de Lucie Cournoyer. Diverses circonstances les amènent à Granby. Serge, au Café d’Accueil Chrétien et Lucie, au Centre Paul VI. Après ces temps de formation, ils se sont mariés à automne 1980 et ont eu quatre enfants. La vie familiale et la mission (animation musicale) se sont côtoyés et ont porté fruit. Outre les cinq années d’animation avec le Père Jean-Paul, ils ont chanté dans divers regroupements religieux. Retraites, café chrétiens, soirées de prière, témoignages, paroisses, etc. Ça fait maintenant 41 ans qu'ils sont ensemble et qu'ils répondent à l'appel que le Seigneur leur a fait, c'est à dire, d'annoncer partout le message de l'Évangile en chantant les louanges du Seigneur. Les enfants contribuent, selon leurs disponibilités, au ministère d'animation et aux albums.
Témoignage
André Bisaillon
Est natif de Montréal. Il a consacré une grande partie de sa carrière à l’enseignement et aux communications : professeur de français langue étrangère, professeur en art oratoire et en art dramatique au conservatoire, annonceur à Radio-Canada et à Télé-Québec, conférencier, narrateur pour des films documentaires. Il a œuvré au sein de comités de défense des droits des personnes âgées en CHSLD et enregistré des livres audio pour les personnes atteintes de cécité. Il a à son actif quatre recueils de pensées et de prières publiés au Québec, dont Prier la Vie aux éditions Novalis-Bayard et Prier dans la tourmente.
Membre du comité liturgique de sa paroisse, il est aussi cofondateur de la troupe Parole Son Lumière. Dans la mouvance de la nouvelle évangélisation et suivant l’exhortation du pape François, il présente avec son équipe, depuis maintenant quatre ans, des soirées de méditation chrétienne et des récitals dans les communautés religieuses, les églises, les maisons de retraite et les sanctuaires, tant au Québec qu’en Ontario et au Nouveau-Brunswick.
Témoignage
P. fr. Michel de Marie-Immaculée, p.f.c.
Natif de la Beauce, d'une grande famille de 11 enfants, Michel Létourneau grandit sur une ferme. Il prit l'habit le 25 mars 1984 et le Père fondateur dit; " Désormais Michel Létourneau s'appellera Petit frère Michel de Marie-Immaculée. "
En l'année sacerdotale promulguée par le Saint-Père Benoît XVI, on m'a demandé de témoigner à propos d'un prêtre qui aurait marqué et transformé ma vie. Dans cette perspective, je voudrais rendre hommage plus particulièrement au père Jean-Paul Regimbal. de la Congrégation des Trinitaires, qui, en tant que prêtre, a été l'instrument choisi par Dieu pour m'amener vers la conversion, une conversion qui n'a pas été seulement un feu de paille en passant. En effet, elle s'est produite le 26 mai 1974 en la fête de la Pentecôte, et elle dure depuis.